C’est un mercato calme qui s’abat sur la Jonelière. L’incertitude autour des droits télévisés a retardé le début du mercato en France. Et Nantes ne fait pas exception, avec aucun transfert sortant et un seul entrant, Matthis Abline, de retour au FCN après y avoir brillé en prêt en fin de saison dernière.
Un mercato au ralenti
Le club ligérien ne perçoit pas d’offres pour ses joueurs sur le marché (Chirivella, Augusto, Mohamed, Lafont, Mollet), la plupart étant désireux de quitter le club, ce qui empêche ainsi le FC Nantes de recruter des remplaçants.
Néanmoins, le club s’active en coulisses et essaie de faire bouger les choses pour offrir à Antoine Kombouaré un effectif le plus renouvelé possible pour la reprise du championnat. C’est dans cette optique que Nantes devrait enregistrer la venue d’Henrique, latéral gauche brésilien de 30 ans, venu pour remplacer Nicolas Cozza. Des soucis à la visite médicale retardent l’opération, mais c’est une énième piste en provenance de l’Olympique Lyonnais, six mois après l’arrivée de Tino Kadewere, au mercato d’hiver alors qu’il était remplaçant à Lyon.
D’autres noms évoqués
Au mois de juin, le nom d’Anthony Lopes, devenu doublure, a également été cité pour remplacer Alban Lafont. Le club canari a également envoyé une offre de prêt pour Mahamadou Diawara en début de mois, refusée par Lyon. Enfin, hier soir, L’Équipe nous apprend qu’une nouvelle offre a été transmise, cette fois-ci pour Johann Lepenant, également remplaçant dans l’entrejeu lyonnais.
C’est donc pas moins de cinq joueurs qui ont été ciblés par le board nantais pour renforcer son effectif, pour la plupart de façon assez concrète puisque ça a abouti pour Kadewere et Henrique, ou même des offres pour les deux jeunes milieux lyonnais (Diawara et Lepenant). Alors, comment expliquer cela ?
La principale raison est le recrutement actif lyonnais. Appartenant depuis deux ans au groupe Eagle de John Textor, le nouvel organigramme de l’OL a enfin le feu vert de la DNCG pour recruter depuis cet hiver. Ainsi, ce sont pas moins de 13 joueurs qui ont débarqué dans le Rhône ces six derniers mois, pour un total approchant les 200 millions d’euros dépensés en indemnités de transfert.
C’est donc la plupart de l’effectif en place lyonnais qui se retrouve à reculer dans la hiérarchie et craint de disposer de moins de temps de jeu. Le board nantais tente de profiter de cette situation pour obtenir la signature de joueurs intéressants.